Une ressource importante en arbres de tous types et des activités industrielles générant des déchets d’emballage bois permettent à la Bretagne, bien que région faiblement forestière, d’être en capacité d’alimenter un important réseau de chaufferies.
Une ressource importante en arbres de tous types et des activités industrielles générant des déchets d’emballage bois permettent à la Bretagne, bien que région faiblement forestière, d’être en capacité d’alimenter un important réseau de chaufferies.
En Bretagne, la ressource en bois est présente au sein des massifs forestiers ou espaces boisés mais également à travers les linéaires de haies et alignements des particuliers, des collectivités et des agriculteurs.
La première motivation à récolter du bois est de produire du « Bois d’œuvre ». Cela est possible lorsque le bois possède une qualité qui va intéresser les scieries et autres métiers de la transformation du bois (palettes, cagettes, charpentes, terrasses, bardage, …).
Certaines essences vont également particulièrement intéresser la production de « Bois de chauffage » (chêne, hêtre, …).
Le bois qui n’alimente pas ces marchés va être dirigé vers d’autres circuits : la fabrication de panneaux de bois ou de papier/carton, ainsi que le bois déchiqueté, le granulé de bois ou la bûche densifiée. Ces produits peuvent être réunis dans la catégorie de produits forestiers « Bois d’Industrie / Bois Energie ». Ils sont souvent récoltés lors d’opérations d’entretien des parcelles forestières ou constituent les parties moins nobles d’un arbre lors de la récolte de son tronc de qualité bois d’œuvre.
En ce qui concerne les autres formations arborées citées plus haut, le bois récupéré à l’issue de chantiers d’entretien des linéaires arborés (qu’il s’agisse de haies agricoles ou d’alignements urbains), est soit laissé sur place, soit brûlé (ce qui est formellement interdit), soit déchiqueté pour alimenter les chaudières automatique au bois. Il vient donc grossir le volume de bois énergie disponible en Bretagne.
En dehors des produits issus en direct des arbres, il est aussi possible d’utiliser en chaufferie les “déchets” de scieries (sciure, copeaux ou chutes appelés connexes ou co-produits) et les déchets d’emballage en bois non traité (palettes, cagettes, caisses en fin de vie). L’activité industrielle importante en Bretagne génère un trafic non négligeable de palettes en fin de vie qui sont sorties de leur statut de déchet puis valorisées en chaufferie.
Il y a donc bien une logique de filière qui place le bois énergie comme un moyen supplémentaire de valoriser des produits peu qualitatifs.